Assurer le succès de la reproduction des espèces protégées du site
est la clé pour les préserver.
La mécanisation et l’intensification des pratiques agricoles mettent cependant en péril le succès des reproductions de ces espèces, qui utilisent les parclles agricoles pour nicher.
Toutes les cultures sont concernées :
- Dans les cultures de printemps telles que le maïs ou le tournesol, c’est l’œdicnème criard que nous allons retrouver. Il affectionne les sols nus au printemps et pond à même le sol sans faire de nid.
- Dans les cultures d’hiver, ce sont les busards qui vont faire leur nid. Lors de la moisson, les oisillons sont souvent encore au nid car la couvaison dure 1 mois et il faut encore un mois pour que les petits prennent leur envol. Une vigilance particulière est à apporter lors du passage de la moissonneuse.
- Dans les parcelles en herbe come les luzernières, les jachères ou les prairies, c’est l’outarde que l’on va retrouver ; bien que les autres espèces puissent potentiellement y nicher. Lors des fauches, une vitesse réduite et un tracé du centre de la parcelle vers l’extérieur permet à la femelle et ses petits de fuir. Cela fonctionne aussi pour le petit gibier.Si la femelle est encore en train de couver, il est très difficile de voir de nid pour l’éviter. Au mieux une barre d’effarouchement permettra à la femelle de s’enfuir et de refaire une nichée dans l’année ou l’année suivante. C’est pourquoi la fauche tardive est mise en place dans la MAEC.
- Dans les vignes, l’œdicnème criard peut pondre entre les ceps, là où le sol est nu. Les viticulteurs peuvent facilement observer l’individu quittant le nid et marchant vite sur ses grandes pattes. Il suffit d’éviter de gratter cette zone jusqu’à l’éclosion car ensuite le ou les petits quittent le nid.
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Page conçue par la Chambre d'agriculture de la Charente
Plaquette sur la protection des nichées conçue et éditée par la Chambre d'agriculture de la Charente